Voila ;
On a souvent eu des « petits accrocs rigolos» de conduites, souvent également sans graves conséquences, mais auxquels l’on fait référence quelques années plus tard…
Des anecdotes, j’en ai comme tout le monde bien entendu
; alors pour ouvrir la marque, je m’en vais vous compter l’histoire,
mon histoire qui a marqué la pondération de ma conduite future et actuelle…
Ce devait être en 1989 ; fier je venais d’avoir mon permis et j’étais l’heureux détenteur d’une GS « spécial » 1100 de ~1975. Elle était un peu pourrie (mauvaise tôle de l’époque), mais me permettait d’aller au lycée avec ses presque 14 litres au 100 km de super !!!!
J’avais un peu bricolé après et j’avais installé un tiroir sur mon lecteur+cassette
(pour l’époque, c’était pas trop mal !!!!) ;
je le glissais souvent sous mon siège à chaque arrêt, à défaut de le trimbaler partout !!!
Je garais ma GS en bataille et en marche arrière sur le parking commun (habitude que j’ai d’ailleurs gardé, ne serait-ce que pour pouvoir placer des câbles de démarrage !).
Un matin pressé où je souhaitais me rendre au bahut, je rentre dans ma GS, je mets le contact et démarre (pour ne pas perdre de temps, puisqu’il fallait qu’elle se lève de par sa suspension digne d’un vaisseau spatial!). Je me saisie du poste sous le siège et le glisse dans son logement (entre les 2 sièges auto, si, si ; c’était comme ça la GS !
).
Il se met à « brailler » à donf de ouf l'autoradio+cassette (j'insiste!)!!!!!!! Volume à fond avec ses 30 watts boostés par un ampli égaliseur planqué dans le vide poche !
Je mets la première en braquant à droite (il n’y avait personne sur le parking à droite : pas de problème quoi !
: j'maîtrise moi ! J'ai pas eu mon permis dans une pochette surprise (ndr; citation de l'époque...)) en me disant qu’une fois que j’aurais passé la seconde, je baisserais ce foutu volume !
Et là, il y a eu un blem incompréhensible à mon sens et digne d’un forum futur technique ou d’une série à la x-files, puisque incompréhensible, insensé…
La GS restait scotchée après 50cm, comme si les plaquettes de frein s’étaient grippées… Je baisse alors le volume perplexe et regarde dans mon rétroviseur extérieur droit
Dans l’ovale aérodynamique de la portière arrière droite se logeait un tronc de platane qui se noyait contre la vitre teintée verte foncée ; une fabuleuse peinture réaliste du 20ème siècle. Un négatif de tronc sur tôle blanche… De l’art quoi !
Je me souviendrai toujours de la tête de ce passant à 10 mètres, qui oscillait la main de bas en haut, prostré, en sifflant les yeux écarquillés !
J’ai passé la marche arrière pour désincruster cette prothèse incompatible et ai constaté les dégâts…
Je me suis rendu au lycée, penaud, en sachant que chacun me demanderait comment j’avais pu faire…
Depuis, même avec des radars de recul et à chaque changement de voie (hormis en cas de dangers immédiats), je prends mon temps pour manœuvrer et je regarde automatiquement et
de visu s’il n’y a pas un obstacle…